Paris Road Movie
Paris Road Movie
Jacky Lakrichi
Paris s’éveille quand la lune se lève
Les rues s’embrasent la nuit est un rêve
Les néons scintillent les corps se croisent
La fête commence et le temps s'écrase
Je roule sans but comme un fugitif
Les rues défilent et le temps s'esquive
Les néons sont des étoiles tombées au hasard
Les rues sont des chemins qui ne mènent nulle part
La ville est à moi comme un film une cavale
Les pavés résonnent sous les roues infernales
Le vent dans les cheveux la liberté s’étale
Je trace la route la vie m’emballe
La ville s'étend infinie mouvante
Paris la nuit les ombres s’étirent
Je glisse sur l'asphalte sans rien retenir
Dans ce road movie la rue défile changeante
Paris la nuit c'est un road movie
Les étoiles s’éteignent la ville s’enflamme
Je me perds je me perds sous le ciel gris
J’écris l’histoire sur les murs sur les âmes
C'est un voyage sans fin un film qui s’échappe
Les pavés résonnent le silence se grave
Je roule je danse je me perds dans le matin
Les lumières tournent c’est un destin festin
Des rivières de lumière dévalent les boulevards
Les regards s’accrochent se perdent quelque part
Les passants sont des fantômes que je croise à peine
Leurs pas résonnent se perdent dans l’arène
Les toits sont des scènes les rues des théâtres
Je m’élance sans filet guidés par les astres
Les heures s’effritent les promesses se mêlent
Les lampadaires vacillent la lune s’éloigne
Les minutes s'effacent le temps se suspend
Les DJs lancent des rythmes ensorcelant
Les voix montent se fondent et s’envolent
Les ombres s'étirent sous les ponts de la ville
Paris la nuit c'est un road movie
Les étoiles s’éteignent la ville s’enflamme
Je me perds je me perds sous le ciel gris
J’écris l’histoire sur les murs sur les âmes
C'est un voyage sans fin un film qui s’échappe
Les pavés résonnent le silence se grave
Je roule je danse je me perds dans le matin
Les lumières tournent c’est un destin festin
Je me perds je me perds dans le matin
Je suis le voyageur d’errance sans fin
Un road movie continue sans limite
Les premières lueurs du jour s’invitent
Il est cinq heure
Et je n’ai pas sommeil